Pourquoi nos meilleures idées ne naissent jamais seules

Travailler en équipe, c’est devenu une évidence (enfin). On aime les ateliers, les brainstorms, les idées qui rebondissent d’un cerveau à l’autre. On parle d’intelligence collective comme d’une super force capable de tout résoudre, et souvent, c’est vrai. Du moins, pour nous. 

Mais dans le quotidien d’une agence, la collaboration, ce n’est pas toujours aussi simple. Il y a des angles morts, des désaccords, des moments où ça bloque (et c’est bien correct). La vérité, c’est que rien de vraiment fort ne naît d’un seul cerveau. Puis, même si ce n’est pas toujours fluide, on en ressort toujours gagnant à travailler ensemble. 

Briser les silos 

Les bonnes idées ne sortent pas d’un chapeau. Elles naissent d’un dialogue, d’une écoute active, d’un réel désir de comprendre et de s’améliorer. Chez Kabane, les silos on les laisse à l’agriculture. Ce qu’on préfère, c’est le travail de co-création, où les expertises se rencontrent dès le début d’un mandat pour construire ensemble, pas à pas, des campagnes qui ont du sens et de l’impact. 

Les équipes se nourrissent entre elles. Tandis que les conseillères (On est que des filles dans l’équipe de service-conseil 😉 ) veillent à ce que les objectifs restent au cœur des réflexions, les créatifs, en collaboration avec les stratèges média, imaginent des façons percutantes d’y répondre. Chacun apporte sa perspective dès le départ. Parce que oui, le brief est essentiel, mais ce sont les échanges autour du brief qui font la différence.

On inclut aussi nos clients dans les échanges. Pas juste pour valider, mais pour bâtir avec eux. On prend le temps d’écouter leurs idées, leurs opinions, leurs intuitions. Parce qu’au final, ce sont eux qui connaissent le mieux l’industrie dans laquelle ils évoluent. Et quand leur connaissance terrain rencontre notre regard stratégique et créatif, c’est là que la vraie magie opère.

Co-créer, ce n’est pas une recette magique

Chez Kabane, on croit sincèrement que plusieurs têtes valent mieux qu’une. Mais on a aussi appris que ça demande du temps, de l’ouverture, de la structure parfois, et surtout, de la patience. Ce n’est pas une recette magique, mais quand ça fonctionne, ça donne lieu à des idées plus riches, plus solides, plus nuancées. Pas juste parce qu’on est plusieurs autour de la table, mais parce que chacun y met un peu de soi. 

Et puis, tout le monde ne pense pas au même rythme. Il y ceux qui lancent des idées super vite, ceux qui ont besoin de temps pour réfléchir et ceux qui préfèrent écouter d’abord. Les décalages sont normaux, voire nécessaires. Ça fait partie du processus. Il y a aussi des moments où on tourne en rond, où aucune idée ne ressort. Et il y a des moments où une idée émerge, sans prévenir, parfois à partir de quelque chose qu’on pensait avoir mis de côté.

Accepter que ce soit imparfait 

L’intelligence collective, ce n’est pas toujours être d’accord. C’est d’avoir le cadre et la confiance pour dire les vraies choses. Pour ajuster une idée sans blesser. Pour laisser tomber la sienne quand une meilleure arrive. Pour discuter sans chercher à avoir raison. 

Détrompez-vous, ça ne veut pas dire que c’est facile, car on met souvent un peu de soi dans ce qu’on propose. Alors quand une idée est remise en question, c’est l’ego qui peut se sentir attaqué. C’est là qu’un petit travail sur soi s’impose, il faut apprendre à ne pas tout prendre personnel, à faire la différence entre une critique d’idée et une remise en question de soi. Il faut aussi apprendre à reformuler, à relancer, à écouter pour vrai. Et à reconnaître quand une idée est meilleure que la nôtre, sans que ce soit une défaite. 

On y arrive rarement du premier coup, mais on essaie, ensemble. Et c’est ce qui fait selon nous, la vraie valeur du travail collaboratif. 

Résultat : des idées qui tiennent la route

Une bonne idée, c’est une idée qui résonne autant chez le client que dans la vraie vie. Et pour ça, il faut qu’elle ait été testée, nourrie, poussée par plusieurs esprits curieux. C’est ce qui permet de livrer des campagnes qui se tiennent, qui se démarquent et surtout qui répondent aux objectifs de nos clients. 

C’est ce qui fait qu’on avance

Au fond, croire à l’intelligence collective, c’est accepter que personne ne détient LA bonne réponse. C’est croire que le processus, même parfois un peu désordonné, mène à quelque chose de plus fort. Et c’est pour ça qu’on y croit encore.